Le 28 juin prochain, au Palais des Congrès de Paris, se tient la 10ème édition de Planète PME, organisée pour la CGPME[1] par l’agence Image & Stratégie. L’an dernier, 11 300 visiteurs, dont 70% de chefs d’entreprises ont été accueillis, et plus de 2000 rendez-vous d’affaires ont été organisés. Interview de Bruno Fuchs, commissaire général de Planète PME.
[1] Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises. Il s’agit d’une organisation patronale interprofessionnelle, privée et indépendante, qui agit sur les plans économique et politique pour faciliter le développement des PME et entreprisesartisanales de France
Quelles sont les nouveautés de l’édition 2011 ?
Tout d’abord, un concept inédit offrant des opportunités d’échanges et de rencontres professionnelles : le « Business Quick Meeting ». Ce speed dating entre entrepreneurs permettra à chacun des 200 participants de repartir avec 10 à 15 contacts qualifiés.
Nous accueillerons également la finale d’un nouvel évènement : la Coupe de France des Entrepreneurs. Ce match se jouera entre 6 entrepreneurs, qualifiés lors de sélections en régions, et qui seront jugés sur des thématiques classiques de l’entrepreneuriat : innovation, investissement, éthique… Cette compétition a pour objectif de faire connaître des patrons de PME emblématiques, qui sont tout aussi qualifiés pour parler de la réussite entrepreneuriale que les médiatiques patrons du CAC 40.
Nous dresserons également un panorama de l’évolution des PME au cours des dix dernières années. Deux constats majeurs s’imposent : le nombre des entreprises françaises qui exportent est aujourd’hui inférieur de 10% à celui de 2002, et contrairement à une idée reçue, la France est le pays européen qui génère le plus d’entrepreneurs. Si nous sommes un pays de créateurs, c’est le développement des entreprises jusqu’à une taille suffisante pour pérenniser leur existence qui reste problématique. Notre salon permet ainsi de rencontrer tous les acteurs de l’économie de PME afin de proposer des solutions aux chefs d’entreprise en matière d’innovation, de financement, de performance, de ressources humaines et de formation. En particulier, un forum de l’optimisation des coûts et de la performance commerciale.
Cette année, la Chine et la Tunisie, entre autres pays, seront particulièrement à l’honneur. Pour quelles raisons ?
Une délégation de 60 à 80 investisseurs et entrepreneurs chinois sera accueillie au salon. Un tiers d’entre eux seront spécifiquement présents pour un projet de centre commercial « Art de vivre français » construit sur 2 kilomètres carrés à Suzhou, une ville situé à 80 kilomètres de Shangaï. Ils recherchent des entrepreneurs vendant des produits haut de gamme dans différents secteurs : agro-alimentaire, produits de consommation, gastronomie française, activités et services culturels. 150 rendez-vous d’affaires en one to one avec des PME françaises seront réalisés sur le salon. Une dizaine de projets similaires, centrés sur un pays en particulier, sont prévus en Chine.
Le premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, tiendra une conférence de presse au salon sur l’ensemble des opportunités d’affaires dans son pays. Le but est de développer l’attractivité de la Tunisie, dans un contexte où il est nécessaire de réassurer les investisseurs, suite au ralentissement local des flux financiers et du tourisme.
Propos recueillis par François Simoneschi